jeudi 30 octobre 2008


Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la crise financiere versus crise humanitaire (y inclut crise alimentaire) quelques liens selectionnés avec amour...:-) Bonne lecture.


Interview: «La crise financière occulte la crise alimentaire».

Sébastien Fourmy, porte-parole d'Oxfam France, de retour des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, déplore l'écart entre les moyens mis en œuvre dans un cas et la passivité dans l'autre.
Libération

923 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde: l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, jeudi, la FAO souligne qu'en un an, la faim a touché 75 millions de personnes supplémentaires. Les prix des denrées alimentairesflambent : + 50% depuis janvier.

Libération

L’aide humanitaire confrontée à la crise financière. A l’heure de la plus grande restructuration financière jamais entreprise aux Etats-Unis depuis la Grande dépression, les organisations humanitaires et les Organisations non gouvernementales (ONG) ont de bonnes raisons d’être inquiètes, selon les observateurs.

Temoignages 





Le saviez vous? 967 millions d'êtres humains meurent de faim


Le saviez-vous ? La crise alimentaire mondiale touche désormais près d'un milliard de personnes, plus précisément 967 millions de personnes souffrent de la faim. Quand on sait qu’on est 7 milliard sur terre eh ben ça donne le frisson…Grrrrr.


Quelques petites illustrations :

  • Au Cambodge, où le riz est la base de l'alimentation pour la moitié de la population, la consommation a chuté tandis que les prix doublaient en quinze mois sur une période allant jusqu'en avril.

  • En Somalie, le prix du blé a augmenté de 300% sur la même période tandis que les prix du maïs grimpaient dans une fourchette de 40 à 65%. Les plus pauvres, disposant d'un peu moins de deux dollars par jour, ne parviennent plus à se nourrir.

A se demander ce que fait la communauté internationale et pourquoi les grandes institutions mondiales ne coordonnent pas leurs efforts pour résoudre ce problème, comme elles viennent de le faire pour tenter de sortir de la crise financière.

Ah on oubliait business is business, isn’t it? No comment.

Sources:

Le Point.fr

Les ONG pris dans le filet de la crise financière mondiale


La crise financière actuelle n’épargne en aucun cas l’humanitaire. Hé oui il fallait bien s’y attendre même si on espérait qu’il n’y aurait pas de conséquences au niveau des dons faits aux ONG. Mais la crise est bel et bien là et qui dit crise dit restriction budgétaire. On voit donc certaines des plus grandes ONG d’aide humanitaire et d’aide au développement licencier leur personnel et revoir leurs programmes pour 2009, à mesure que leurs rentrées de fonds stagnent à cause bien sûr de la crise financière mondiale. Ce qui est le plus à redouter est que la croissance des programmes ralentisse en 2009, en raison de ce resserrement et que les ONG telles que Save the Children n’arrivent plus à investir d’importantes sommes dans leurs programmes actuels ni dans de nouveaux programmes, comme elles l’avaient espéré.

Mais fort heureusement les organisations humanitaires font tout leur possible pour empêcher que ces réductions ne pénalisent leurs bénéficiaires. Mais, même si de nouveaux fonds venaient à être trouvés dans le cas où une crise humanitaire survenait dans les mois à venir, qu’adviendra t-il de certaines crises chroniques plus négligées, notamment celle du Darfour, elles risquent bien évidemment, une n’est pas coutume, d’être lésées et reléguées aux oubliettes. Ah monde cruel quand tu nous tiens !

Sources:


IRIN Service Français
TFI


lundi 13 octobre 2008

Le blog de ma voisine copine Sarra

Le blog de ma voisine copine Sarra est un fabuleux blog qui traite du terrorisme, du tourisme et de la tunisie allé cherchez le lien...ah ah ah vous l'avez trouvé j'en étais sûr...sinon allez sur son blog vous faire une idée plus que précise et surtout vous ne le regretterez pas :-)

mardi 7 octobre 2008

Le coût de la vie en Ethiopie

Un petit reportage sur l'Ethiopie où une terrible famine sévit en ce moment

lundi 6 octobre 2008

Darfour

silence on tue........



Petit rappel de la crise au Darfour

La guerre qui fait actuellement ravage éclate en 2003, à ce moment-là, le gouvernement soudanais est en pleine négociation avec le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) de John Garang, qui était en guerre contre le pouvoir central depuis 1983. Il réclamait le partage équitable des richesses et du pouvoir car les réserves pétrolières sont au sud. Les négociations sont prêtes à aboutir quand les mouvements d’opposition au Darfour comprennent qu'une fois l’accord signé il sera trop tard pour faire parti du partage. John Garang leur a montré le fait que le gouvernement ne comprend que le langage des armes. Ils décident donc de passer à l’action. Leur mécontentement est d’autant plus grand que le pouvoir islamiste et autoritaire qui est en place depuis 1989, ne cesse de multiplier les décisions impopulaires au Darfour, notamment en divisant la région en trois provinces administratives et en réagissant à toute agitation par la manière forte. Le 25 avril 2003, les rebelles du Darfour attaquent l'aéroport d'El-Fasher, détruisent une bonne partie de l’aviation de combat, tuent 200 soldats, s’emparent de l'arsenal et capturent le chef de l'armée de l'air soudanaise.

Le gouvernement soudanais se sent humilié et trahi suite à cette attaque car la menace vient cette fois-ci du cœur du régime: le Darfour, considéré comme partie intégrante du nord du Soudan, est entièrement musulman et fournit 60% des recrues de l’armée. Contrairement aux sudistes, les Darfouris occupent des positions importantes dans l'appareil d’Etat, même s'ils sont sous-représentés à son sommet et au Parlement. Comme le régime ne peut pas compter sur l'armée régulière, démotivée et constituée de Darfouris, pour combattre l'insurrection, il constitue des milices tribales, surnommés les Jenjawids. Ceux-ci sont surtout recrutés parmi les petites tribus arabes pauvres. La stratégie est simple: par des massacres démonstratifs et une politique de la terre brûlée, le pouvoir cherche à enrayer la base même des rebelles, c’est-à-dire des populations entières. Le pouvoir entreprend donc une vaste opération de nettoyage ethnique à partir du début de l'été 2003.

La guerre civile se transforme en guerre contre les civils. Cette contre-insurrection, va durer un an.

Depuis février 2003, la guerre civile au Darfour a fait au moins 300 000 morts et plus de 2,4 millions de déplacés. L’accord de paix signé en mai à Abuja entre le gouvernement du Soudan et une partie des mouvements rebelles n’a pas mis fin aux combats. L’insécurité et l’impunité continuent de régner au Darfour. Les massacres, les viols et les pillages se poursuivent. Selon l’ONU, «la situation humanitaire n’a jamais paru aussi mauvaise, le nombre de déplacés n’a jamais été aussi élevé et, pour la première fois depuis 2004, la malnutrition dans plusieurs camps est au-delà des seuils d’urgence».

En 2004 il est officiellement établi que cette crise au Darfour est bien une crise humanitaire.